La
formation sur le Plan local de développement (PLD) a été organisée dans le but
de rendre les Servicoms beaucoup plus performants et compétitifs dans la
réalisation de leurs travaux de terrain.
Pendant longtemps, d’aucuns ont considéré
l’espace local comme un lieu
d’application des décisions des politiques. Aujourd’hui le contexte a
changé : on est passé d’une lecture d’un espace
local « passif » dépendant du bon vouloir des centres de décision
extérieurs à un espace local perçu comme pouvant être générateur de sa propre
dynamique de développement en puisant dans ses capacités d’initiative et
d’organisation.
En conséquence, il faut revitaliser des formes des solidarités
locales face aux contraintes imposées par les mécanismes économiques et par les
instances politiques.
Cette formation a aussi permis de préparer les Servicoms
à la programmation qui permet de sélectionner les projets pertinents pour un
secteur ou un territoire, tout en mettant l’accent sur le fait qu’un programme
est une étape du processus global de planification.
Il (programme) consiste à réfléchir
sur la manière d’exécuter un plan, et qu’il n’est pas une simple addition des
projets mais un ensemble des projets, de processus ou des services visant des
objectifs spécifiques.
Le PLD est un outil basé sur trois piliers. Le
premier concerne le diagnostic participatif ou actif. Le deuxième concerne
l’inventaire de toutes les richesses et opportunités que regorge le territoire
ainsi que les voies et moyens de construire sur ces richesses.
Le troisième a
trait à l’approche à adopter pour exploiter lesdites richesses, approche qui
doit être fondée sur la transversalité du milieu rural c’est-à-dire comprendre
qu’à un niveau donné tout devient développement rural.
Après ces tâches, on
définit des politiques et l’on arrête les voies et moyens de trouver des
financements pour exécuter le PLD conçu. C’est ce qui s’appelle politique
économique et financière.
Les
enseignements sur cette thématique ont été assurés par MM. Albert Mwamba et
Clément Mukendi, tous deux cadres du Service national des coopératives et
organisation paysannes (SNCOOP).
Rombaut
OTABA
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