lundi 9 février 2015

Le PLD: diagnostics, inventaire et transversalité

La formation sur le Plan local de développement (PLD) a été organisée dans le but de rendre les Servicoms beaucoup plus performants et compétitifs dans la réalisation de leurs travaux de terrain.

Pendant longtemps, d’aucuns ont considéré l’espace local  comme un lieu d’application des décisions des politiques. Aujourd’hui le contexte a changé : on est passé d’une lecture d’un espace local « passif » dépendant du bon vouloir des centres de décision extérieurs à un espace local perçu comme pouvant être générateur de sa propre dynamique de développement en puisant dans ses capacités d’initiative et d’organisation.

En conséquence, il faut revitaliser des formes des solidarités locales face aux contraintes imposées par les mécanismes économiques et par les instances politiques.
Cette formation a aussi permis de préparer les Servicoms à la programmation qui permet de sélectionner les projets pertinents pour un secteur ou un territoire, tout en mettant l’accent sur le fait qu’un programme est une étape du processus global de planification.

Il (programme) consiste à réfléchir sur la manière d’exécuter un plan, et qu’il n’est pas une simple addition des projets mais un ensemble des projets, de processus ou des services visant des objectifs spécifiques.


Le PLD  est un outil basé sur trois piliers. Le premier concerne le diagnostic participatif ou actif. Le deuxième concerne l’inventaire de toutes les richesses et opportunités que regorge le territoire ainsi que les voies et moyens de construire sur ces richesses.
Le troisième a trait à l’approche à adopter pour exploiter lesdites richesses, approche qui doit être fondée sur la transversalité du milieu rural c’est-à-dire comprendre qu’à un niveau donné tout devient développement rural.
Après ces tâches, on définit des politiques et l’on arrête les voies et moyens de trouver des financements pour exécuter le PLD conçu. C’est ce qui s’appelle politique économique et financière.
Les enseignements sur cette thématique ont été assurés par MM. Albert Mwamba et Clément Mukendi, tous deux cadres du Service national des coopératives et organisation paysannes (SNCOOP).

Rombaut OTABA

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